
Marc Dugain prend les commandes de la série Espionnage chez Gallimard, pour combiner géopolitique et littérature. Et on découvre le roman posthume de John Le Carré, L’espion qui aimait les livres.
Marc Dugain prend les commandes de la série Espionnage chez Gallimard, pour combiner géopolitique et littérature. Et on découvre le roman posthume de John Le Carré, L’espion qui aimait les livres.
Les vives dissensions qui ont partagé l’académie Goncourt en 2022 ont été largement commentées. Mais les deux livres finalistes dans des genres très différents, méritaient le prix.
Gaëlle Josse nous plonge dans les souvenirs d’Isabelle, qui cherche à comprendre le double visage de son père, charismatique en société, cruel avec sa famille. Et dans “Willibald”, Gabrielle Zalapì explore le destin d’un arrière-grand-père ayant fui le nazisme, une peinture flamande sous le bras.
Dans « Le Mur grec », de Nicolas Verdan, un policier désabusé déjoue les fausses pistes autour d’un meurtre obsédant, et révèle les sombres calculs politique et mafieux qui se nouent autour des migrants.
En usant d’une écriture distanciée, d’un « je transpersonnel » et engageant, la lauréate du prix Nobel de littérature 2022 a su dépeindre notre société en ses époques successives, avec une intelligence du monde souvent bouleversante.
Le drame du Bataclan a inspiré à Christophe Molmy le roman d’un rescapé qui rencontre l’amour, mais est happé dans l'engrenage de la suspicion. L’héroïne d’Elena Sander, elle, doit affronter le geek pervers qui l’a piégée dans un programme de réalité virtuelle.
Médecin légiste et romancier, le Franco-Suédois Frasse Mikardsson fascine avec un « true crime » inspiré un fait divers authentique. Sylvia Cagninacci, elle, sonde la noirceur des âmes dans une tragédie corse.
Avec Cher Connard, l’écrivaine féministe évite la facilité et propose une réflexion aussi imparable que généreuse. Pour son deuxième roman, David Lopez démontre qu’on peut tirer un récit palpitant de la Vivance d’un anti-héros désabusé.
Le ministre socialiste, avant son exécution par Vichy, publia sous pseudonyme un véritable roman d’évasion. Quant à Valentine Imhof, elle nous plonge dans l’Amérique de la Grande Dépression et de ses rescapés de la Grande Guerre.
Éric Cherrière suit la révolte contre l’ordre mondial d’une jeune guerrière en acier trempé, tandis que Gilles Vincent dissèque les arcanes de la manipulation et de l’innocence souillée dans les tréfonds d’Internet.
Clémentine Autain livre une fiction qu’on devine fortement inspirée par son observation des rapports hommes-femmes à l’Assemblée nationale, tandis qu’Aurélie Fillipetti frôle le récit autobiographique avec une impossible idylle entre deux militants de bords opposés.
Gallimard réédite la saga des Rangers du ciel, publiée au début des années 1930 par cet auteur longtemps sulfureux, qui mâtinait de critique politico-sociale les aventures de ses pilotes justiciers.