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Comment, sur le terrain, syndicats et médecins du travail peuvent-ils travailler pour réduire l’impact du travail sur la santé ? Complexes, les pratiques se heurtent à la stratégie de destruction de la médecine du travail et à sa perte d’indépendance, sur fond d’assèchement des effectifs. Au mépris de la prévention primaire.

Stress, épuisement, troubles musculosquelettiques, cancers : pathologies psychiques et physiques se cumulent pour endommager les capacités de chacune et chacun à réaliser son travail. Si les femmes sont particulièrement exposées, la dégradation des conditions de travail est générale. Comment y répondre ? Propositions.

D’un côté, des besoins exponentiels ; de l’autre, des effectifs qui évoluent peu, à l’instar des salaires. Partout, les moyens manquent et les files d’attente s’allongent. Mobilisée le 23 mai, la profession veut faire respecter ses spécificités et sa qualification.

Un chaos règlementaire savamment entretenu menace leur emploi, voire leur droit au séjour : ils et elles ont arraché un sursis au-delà du 31 décembre 2023. Et après ?

Derrière leur revendication, les infirmières et infirmiers anesthésistes diplômés d’État (Iade) défendent le maintien d’une prise en charge hospitalière exigeante, par des professionnels suffisamment formés. À contre courant d’une politique de transfert des prérogatives médicales vers le paramédical.

C’est en suivant le fil rouge de la reconnaissance salariale qu’une recherche-action de l’Ires pour la Cgt a posé les enjeux d’un investissement massif dans le secteur du soin et du lien aux autres.

La Cgt de l’établissement girondin a rassemblé 68,33 % des votants aux élections professionnelles fin 2022. Le fruit d’une combativité sans relâche des personnels pour défendre leur indispensable travail.

La mobilisation des salariés prend racine dans un climat social tendu, sur fond de non-reconnaissance salariale et d’intensification des rythmes de travail.

Pratiquer la « bienveillance » pour mieux maltraiter, ou bien « produire » un séjour et non des soins… Pour combattre la novlangue managériale, comme le proposent les journées d’études de l’Ufmict-Cgt, il est urgent de libérer une parole discordante pour imposer un autre récit sur la réalité des vécus au travail.