
Le 2 septembre 2004, un chef d’entreprise agricole assassinait deux agents de contrôle à Saussignac, en Dordogne. Vingt ans après ces deux meurtres, l’intersyndicale du ministère du Travail a organisé des commémorations revendicatives.
Le 2 septembre 2004, un chef d’entreprise agricole assassinait deux agents de contrôle à Saussignac, en Dordogne. Vingt ans après ces deux meurtres, l’intersyndicale du ministère du Travail a organisé des commémorations revendicatives.
Les maux non reconnus, le manque de prévention, les difficultés de la médecine du travail à l’hôpital : ce diagnostic impose un renforcement du lien entre syndicats et médecins du travail.
Stress, épuisement, troubles musculosquelettiques, cancers : pathologies psychiques et physiques se cumulent pour endommager les capacités de chacune et chacun à réaliser son travail. Si les femmes sont particulièrement exposées, la dégradation des conditions de travail est générale. Comment y répondre ? Propositions.
Comment, sur le terrain, syndicats et médecins du travail peuvent-ils travailler pour réduire l’impact du travail sur la santé ? Complexes, les pratiques se heurtent à la stratégie de destruction de la médecine du travail et à sa perte d’indépendance, sur fond d’assèchement des effectifs. Au mépris de la prévention primaire.
Réaliser toujours plus de profits : après vingt ans de concentrations, le mouvement de financiarisation du secteur se traduit par des réorganisations, une intensification du travail et une pression sur les salaires. Témoignages sur le travail réel.
C’est en suivant le fil rouge de la reconnaissance salariale qu’une recherche-action de l’Ires pour la Cgt a posé les enjeux d’un investissement massif dans le secteur du soin et du lien aux autres.
Derrière leur revendication, les infirmières et infirmiers anesthésistes diplômés d’État (Iade) défendent le maintien d’une prise en charge hospitalière exigeante, par des professionnels suffisamment formés. À contre courant d’une politique de transfert des prérogatives médicales vers le paramédical.
Comprendre le management néolibéral, le définir, décrypter son langage et résister : lors de deux journées d’études, l’Ufmict-Cgt s’est interrogée sur une pratique au cœur des tensions entre le capital et le travail. Comment desserrer l’étau ? Débat.
Pratiquer la « bienveillance » pour mieux maltraiter, ou bien « produire » un séjour et non des soins… Pour combattre la novlangue managériale, comme le proposent les journées d’études de l’Ufmict-Cgt, il est urgent de libérer une parole discordante pour imposer un autre récit sur la réalité des vécus au travail.
À partir du diagnostic de la crise actuelle du service public médico-social, la troisième table ronde des Journées d’études de l’Ufmic-Cgt a débattu des changements qui permettraient de construire un management fondé sur les besoins. Propositions.
Au motif de la loi sur le secret des affaires votée en 2018, le gouvernement a, dans un premier temps, refusé de rendre public le rapport administratif sur l’Ehpad. Avant de rétropédaler... sous la pression.
Le gouvernement a promis des mesures rapides et fortes pour la mi-février afin d’améliorer les conditions de travail des professionnels de l’animation et permettre de combler les milliers de postes à pourvoir. Va-t-il répondre aux attentes de tout un secteur mobilisé depuis plus d’un an ?