La mandature a été marquée par de nombreuses évolutions en matière de politique financière, assorties d’un maintien des équilibres budgétaires. Après avoir explicité la nature de ces évolutions, Sylvie Durand, responsable à la politique financière durant le mandat, en décrit les motifs. « L’extrême complexité du traitement de la paie et les évolutions réglementaires nous ont amenés à externaliser la fonction “comptable” auprès d’une entreprise nous offrant une garantie de continuité du service. » Pour des raisons similaires, le traitement de la comptabilité a également été externalisé.
« C’est sans réserves que le commissaire aux comptes a validé l’ensemble des procédures, et les comptes des exercices clos durant la mandature », souligne Sylvie Durand, en se félicitant du rétablissement d’une comptabilité analytique. Ces évolutions, qui ont permis de gagner en fiabilité, ont été conduites en coopération avec la commission financière de contrôle.
Autre fait marquant : le versement de subventions par divers ministères, dont celui de la Culture pour le journal Options, ou celui du Travail pour mener les campagnes contre les violences sexistes et sexuelles au travail. La mandature a par ailleurs été marquée par une augmentation de la masse salariale liée à plusieurs embauches, pour tenir compte notamment du prochain départ à la retraite de deux assistantes.
Dépenses en baisse, recettes en hausse
En ce qui concerne la trajectoire financière, « nous conservons devant nous une année et demie de fonctionnement, ce qui est, à la CGT, la norme pour une bonne gestion sécurisée de l’activité et des salaires ». Sur la première année de la mandature, les dépenses d’Options s’établissent à 887 094 euros, dans le contexte d’une double transformation du journal en site web d’information et en revue trimestrielle. De 2022 à 2024, la part de la masse salariale est passée de 63 % à 59 %, ce qui s’explique par le départ à la retraite de journalistes, remplacés par des plus jeunes, avec donc moins d’ancienneté. L’évolution des recettes a été moins dynamique que celle des dépenses, si bien que « l’Ugict continue de soutenir très fortement sa publication. »
Pour l’Ugict justement, les dépenses de l’année 2022 se sont élevées à 1 640 870 euros. Sylvie Durand en précise la ventilation : masse salariale, détachements… En dépit de l’augmentation du nombre de salarié·es, les dépenses sont en légère baisse (1 516 436 euros en 2024). Les recettes sont de leur côté en progression : 1 759 324 euros en 2024, contre 1 691 659 euros en 2022. « L’ensemble de ces éléments permettra à la prochaine direction de débuter son mandat sur des bases saines », conclut Sylvie Durand. La commission financière de contrôle donne son quitus.
