
Pour cet ultime chef d’œuvre, le compositeur allemand n’avait spécifié aucune instrumentation. L’ensemble Phantasm en propose aujourd’hui une interprétation par un consort de violes, avec une lisibilité parfaite et une somptueuse sérénité.
Pour cet ultime chef d’œuvre, le compositeur allemand n’avait spécifié aucune instrumentation. L’ensemble Phantasm en propose aujourd’hui une interprétation par un consort de violes, avec une lisibilité parfaite et une somptueuse sérénité.
Le compositeur hongrois fut un pionnier de l’ethnomusicologie, s’inspirant des musiques populaires d’Europe centrale pour créer une œuvre singulière. Les violonistes Maria Milstein et Mathieu van Bellen s’emparent brillamment de son répertoire.
En 1975, Keith Jarrett composa « Ritual », une œuvre pour piano seul qu’il ne joua jamais. François Mardirossian, qui en a déniché la partition, en propose son interprétation.
C’est un opéra de poche qui n’eut pas un grand succès à sa création en 1914, mais « Le Rossignol » de Stravinsky méritait qu’on y revienne. C’est ce que fait la soprano Sabine Devieilhe avec la grâce colorée qu’on lui connaît.
Loin du hiératisme de ses prédécesseurs, Jérémie Rhorer donne de la "Messe solennelle" une interprétation pleine de chaleur, entre joie et recueillement.
Le pianiste Maxime Zecchini propose une anthologie des compositions pour la main gauche. Le répertoire existe ! Il a été développé notamment après 1918, à destination de musiciens amputés. Et pourquoi davantage que la main droite ? On l’explique ici.
Il y a longtemps qu’on n’avait à ce point été touché par une interprétation de l’ultime œuvre du génie de Salzbourg. On la doit à l’inventivité de Raphaël Pichon, qui a imbriqué des morceaux bien assortis entre les différentes parties du Requiem.
Pas bigot, Fauré, mais touché par la grâce, avec ce Requiem « composé pour le plaisir » pour exprimer « une délivrance heureuse ». Le Chœur de Namur, tout en pudeur et en raffinement, le sert admirablement.
À l’heure où l’Europe n’en finit plus de se barricader, des artistes tentent sans relâche de transcender les frontières.
À l’évocation de Stravinsky, on pense en premier lieu aux partitions nées de sa collaboration avec les Ballets russes de Serge Diaghilev : L’Oiseau de feu, Petrouchka, Le Sacre du printemps, écrites entre 1910 et 1913.
Tout juste bachelière, la pianiste monégasque Stella Almondo éblouit par son doigté. Son premier enregistrement est un concentré de romantisme russe, rendant notamment un hommage appuyé au trop méconnu Félix Blumenfeld.
Carlo Gesualdo, prince italien de la Renaissance, avait bien des crimes à expier. Se tournant vers la musique sacrée, il a conçu des madrigaux audacieux, imprégnés de douleur, d’amour, de mort. Philippe Herreweghe en restitue à merveille l’atmosphère hallucinée.