
Clea Petrolesi a écrit et met en scène Personne n’est ensemble sauf moi, un spectacle qui est une ode à la différence et brouille les pistes avec délicatesse.
Clea Petrolesi a écrit et met en scène Personne n’est ensemble sauf moi, un spectacle qui est une ode à la différence et brouille les pistes avec délicatesse.
Une équipe d’enquêteurs est confrontée à une triple affaire de suicide suspect, de momie incongrue et de disparition de l’épouse de son commandant dans une compétition de handisport au Japon. Intrigue complexe, écriture fluide, forte empathie pour ses personnages : tout séduit chez Benoît Séverac.
Un réalisateur moyen ambitionne de tourner un film moyen, dans un univers qui ne l’est pas du tout, et Jean Echenoz nous régale de ce récit rocambolesque et très second degré. Dahlia de la Cerda, elle, libère, en autant de nouvelles intenses, la colère de treize Mexicaines façonnées par la violence patriarcale.
En adaptant Vie et Destin, le Théâtre de la Vallée plonge ses personnages dans l’enfer de Stalingrad, de la Loubianka et des camps d’extermination nazis, pour une lecture contemporaine d’un chef d’œuvre dénonçant le totalitarisme et la guerre.
Confrontée aux avant-gardes artistiques parisiennes, cette peintre brésilienne inventa dans les années 1920, sous des formes multiples, une expression résolument moderne, propre à son pays natal. Le musée du Luxembourg lui consacre une rétrospective.
Il a eu son heure de gloire en ravissant le titre de champion du monde à Garry Kasparov, et l’a conservé sept ans. Mais depuis le début des années 2020, le grand maître russe, désormais retraité, traque les tricheurs sur Internet. Avec une méthode qui s’est révélée assez faillible.
Il y a longtemps qu’on n’avait à ce point été touché par une interprétation de l’ultime œuvre du génie de Salzbourg. On la doit à l’inventivité de Raphaël Pichon, qui a imbriqué des morceaux bien assortis entre les différentes parties du Requiem.
Cet artiste d’aujourd’hui, rompu à toutes les techniques de la gravure et de la peinture, héritier reconnu d’illustres devanciers, est exposé en grand à Paris, dans les locaux du site Richelieu.
Le pianiste Maxime Zecchini propose une anthologie des compositions pour la main gauche. Le répertoire existe ! Il a été développé notamment après 1918, à destination de musiciens amputés. Et pourquoi davantage que la main droite ? On l’explique ici.
Pas bigot, Fauré, mais touché par la grâce, avec ce Requiem « composé pour le plaisir » pour exprimer « une délivrance heureuse ». Le Chœur de Namur, tout en pudeur et en raffinement, le sert admirablement.