
Le comédien a tiré un livre de la maladie auto-immune dont il souffre : « Le son du mot alopécie ressemble à une petite laine qu’on met sur soi, les premiers jours d’automne. « “Mets donc ton alopécie, mon chéri, il y a du vent.” »
Le comédien a tiré un livre de la maladie auto-immune dont il souffre : « Le son du mot alopécie ressemble à une petite laine qu’on met sur soi, les premiers jours d’automne. « “Mets donc ton alopécie, mon chéri, il y a du vent.” »
Une bourgade perdue dans le blizzard des Alpes ; une ville portuaire du Maryland des années 1920… Et à un siècle de distance, la même fureur hideuse de la foule, dépeinte avec noirceur par Sébastien Vidal et Don Tracy.
Un genre aussi porté sur la critique sociale que le roman noir devait fatalement, après le passé et le présent, faire feu sur le futur. Une veine nouvelle affleure, de laquelle Hervé Le Corre extrait une contribution décisive avec Qui après nous vivrez.
Une enquête criminelle dans l’immensité et la fureur de la guerre du Pacifique ? James Kestrell relève le défi et signe un pur chef d’œuvre. On redécouvre également, en réédition, la grande plume d’Eric Ambler, qui révolutionna le roman policier dans les années 1930.
Elle leur a promis de l’aide mais n’a pas transmis l’alerte ; ils sont morts en mer. Autour d’un fait tragique, Vincent Delecroix a écrit une fiction poignante sur la « banalité du mal ». Refusant la tentation du bouc émissaire, il interroge toute la société.
En pleine débâcle du IIIe Reich, une jeune Française et son enfant, fils d’un soldat allemand, atterrissent dans une pouponnière nazie. Solidement documentée, Caroline De Mulder nous fait vivre le quotidien d’une de ces maternités imaginées pour régénérer la race aryenne.
Ce volumineux récit semi-autobiographique avait fourni au cinéaste italien la trame d’Il était une fois en Amérique. Il vient seulement d’être traduit en français, et on s’en régale, sans s’interdire le jeu des comparaison avec le film.
Lorsqu’il sort de prison, en août 1991, un adolescent soviétique découvre son pays bouleversé. Avec L’Enclave, Benoît Vitkine signe plus qu’un roman : une ample réflexion sur la liberté et les futurs possibles qui s’offraient alors à la Russie.
Fable sociale doublée d’un polar campés sur un rivage estival, Justin Coudures nous introduit dans l’univers singulier, rugueux et attachant du jeune auteur Adrien Girault, Portant en étendard la langue de son personnage, celui-ci tisse une chronique de fin d’adolescence, qui pose ses premiers mots sur ses désillusions, sa colère et son refus des déterminismes sociaux. Non sans humour.
À partir d’une enquête menée à la frontière franco-italienne, dans les Alpes, l’anthropologue Didier Fassin et la sociologue Anne-Claire Defossez montrent que la théorie de « l’appel d’air », utilisée pour justifier le durcissement des lois sur l’immigration, est un mythe. Lecture.
Dans ce sous-genre très états-unien, Joe R. Lansdale a publié une quinzaine de romans texans, sales et méchants. Jedidiah Ayres, lui signe Les Affreux, un conte corrosif dans le Missouri pouilleux. Et on salue, chez Gallmeister, une nouvelle traduction, retitrée, du classique Fantasia chez les ploucs.
Une femme capitaine de homardier, retrouvée noyée dans le golfe du Saint-Laurent… avec sa robe de mariée ? Roxanne Bouchard confronte son détective Joaquim Moralès au rude univers des marins-pêcheurs québécois.