Parmi les calamités véhiculées par la guerre, les violences sexuelles ont longtemps été minorées ou passées sous silence. La Palestinienne Adiana Shibli et l’Ukrainienne Yuliia Iliukha en parlent chacune à leur manière, choisissant l’une la singularité, l’autre la pluralité d’une tragédie.
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La Série noire publie « Balanegra », deuxième opus ravageur de cet écrivain espagnol incarnant à merveille l’audace et la vitalité de cette collection née en 1945. Hommage est d’ailleurs rendu à l’octogénaire dans une bande dessinée qui vient d’être primée au festival Quais du polar.
À l’automne 1925, l’Union soviétique reste en dehors de la Fédération internationale des échecs, ce qui ne l’empêche pas d’inviter à Moscou le gratin des joueurs mondiaux pour un tournoi au fort enjeu symbolique. La victoire surprise d’Efim Bogoljubov rejaillit sur toute la « patrie du socialisme ».
Pour cet ultime chef d’œuvre, le compositeur allemand n’avait spécifié aucune instrumentation. L’ensemble Phantasm en propose aujourd’hui une interprétation par un consort de violes, avec une lisibilité parfaite et une somptueuse sérénité.
Le compositeur hongrois fut un pionnier de l’ethnomusicologie, s’inspirant des musiques populaires d’Europe centrale pour créer une œuvre singulière. Les violonistes Maria Milstein et Mathieu van Bellen s’emparent brillamment de son répertoire.
Avant d’être champion d’Urss, puis champion du monde de 1969 à 1972, Boris Spassky a essuyé d’humiliantes défaites qui en auraient démoralisé plus d’un. Mais sa résilience était phénoménale. Il s’est éteint en février 2025, à l’âge de 88 ans.
L’une s’apprête à tirer, l’autre à jeter une pierre. Sonia Ristic a écrit Yalla !, une pièce mise en scène par Deborah Banoun, inspirée d’événements survenus au Liban en 2011.
À l’inverse de ce que l’on croit généralement, cette époque, encore trop souvent jugée obscure, a connu, notamment à partir du XIIIe siècle, des règles de salubrité avec les moyens du bord. En témoigne une exposition à Paris, dans la tour Jean-sans-Peur.
C’est quasiment ce qui a lieu au musée d’art et d’histoire du judaïsme, où l’exposition « Vérité et justice » explore les tenants et aboutissants de cet épisode inoubliable de honte nationale.
Un adolescent marginal disparaît après avoir sauvé d’une agression une lycéenne populaire. La conductrice du bus scolaire, presque seule, se démène pour le retrouver. Ce n’est que l’amorce d’un long mystère. Chris Whitaker signe un roman fleuve magistral, porté par un art du dialogue maîtrisé à la perfection.
Une mère de famille lutte avec le quotidien depuis que son mari a été enlevé par la police politique : Paul Lynch nous ouvre les yeux sur ce qu’est un pays qui s’accoutume à l’arbitraire, au mensonge et à la corruption. Dans la même veine, Philip Roth avait imaginé des États-Unis où, en 1940, le pro-hitlérien Charles Lindbergh aurait pris la Maison-Blanche.