En usant d’une écriture distanciée, d’un « je transpersonnel » et engageant, la lauréate du prix Nobel de littérature 2022 a su dépeindre notre société en ses époques successives, avec une intelligence du monde souvent bouleversante.
En usant d’une écriture distanciée, d’un « je transpersonnel » et engageant, la lauréate du prix Nobel de littérature 2022 a su dépeindre notre société en ses époques successives, avec une intelligence du monde souvent bouleversante.
Avec Cher Connard, l’écrivaine féministe évite la facilité et propose une réflexion aussi imparable que généreuse. Pour son deuxième roman, David Lopez démontre qu’on peut tirer un récit palpitant de la Vivance d’un anti-héros désabusé.
Clémentine Autain livre une fiction qu’on devine fortement inspirée par son observation des rapports hommes-femmes à l’Assemblée nationale, tandis qu’Aurélie Fillipetti frôle le récit autobiographique avec une impossible idylle entre deux militants de bords opposés.
Des voyageurs allemands, français, italiens… réunis sur un paquebot en 1932. Pierre Assouline observe ce concentré d’humanité, et ce qu’il révèle d’une Europe au seuil de la catastrophe.
Fasciné par son personnage, Fabrice Chillet brosse le portrait de Pyrate qui, depuis l’adolescence, sillonne les mers depuis Brest jusqu’à l’océan Indien. Quant à Catherine Poulain, puisant dans son expérience propre, elle raconte la pêche à la morue en Alaska, sur un palangrier peuplé de marins et d’une seule femme.
Autour du personnage de Joëlle Aubron, Vanessa Schneider bâtit un roman historique sur Action directe. Antonio Ungar, lui, pénètre l’esprit tourmenté d’un suprémaciste blanc prêt à tuer.
Ce jour-là, sur l’initiative de la seule librairie de la ville, en présence de 20 auteurs, ce seront des rencontres, des ateliers, des spectacles.
Le dernier roman de Nicolas Mathieu, Connemara, conte une robinsonnade voluptueuse, parenthèse dans la fuite du temps et espace d’un affrontement de classes sociales.
De Beyrouth à Paris en passant par Saïgon, pendant les Trente Glorieuses. Telle est la toile de fond du dernier roman de Pierre Lemaitre, Le Grand Monde. Où, comme toujours, l’histoire de ses personnages s’ancre dans la grande Histoire.
Dans ces trois premiers romans comme dans le dernier opus du plus célèbre écrivain français s’entretissent la vie des auteurs et celle de leurs héros.
Montreuil, c’est le 21e arrondissement de Paris, entend-on parfois. Cela agace souvent les Montreuillois. Non pas qu’ils soient chauvins, ou nationalistes
Shakespeare l’affirme : « Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous n’y sont que des acteurs. »