
C’est un opéra de poche qui n’eut pas un grand succès à sa création en 1914, mais « Le Rossignol » de Stravinsky méritait qu’on y revienne. C’est ce que fait la soprano Sabine Devieilhe avec la grâce colorée qu’on lui connaît.
C’est un opéra de poche qui n’eut pas un grand succès à sa création en 1914, mais « Le Rossignol » de Stravinsky méritait qu’on y revienne. C’est ce que fait la soprano Sabine Devieilhe avec la grâce colorée qu’on lui connaît.
Loin du hiératisme de ses prédécesseurs, Jérémie Rhorer donne de la "Messe solennelle" une interprétation pleine de chaleur, entre joie et recueillement.
Le pianiste Maxime Zecchini propose une anthologie des compositions pour la main gauche. Le répertoire existe ! Il a été développé notamment après 1918, à destination de musiciens amputés. Et pourquoi davantage que la main droite ? On l’explique ici.
Il y a longtemps qu’on n’avait à ce point été touché par une interprétation de l’ultime œuvre du génie de Salzbourg. On la doit à l’inventivité de Raphaël Pichon, qui a imbriqué des morceaux bien assortis entre les différentes parties du Requiem.
Pas bigot, Fauré, mais touché par la grâce, avec ce Requiem « composé pour le plaisir » pour exprimer « une délivrance heureuse ». Le Chœur de Namur, tout en pudeur et en raffinement, le sert admirablement.
Tout juste bachelière, la pianiste monégasque Stella Almondo éblouit par son doigté. Son premier enregistrement est un concentré de romantisme russe, rendant notamment un hommage appuyé au trop méconnu Félix Blumenfeld.
Carlo Gesualdo, prince italien de la Renaissance, avait bien des crimes à expier. Se tournant vers la musique sacrée, il a conçu des madrigaux audacieux, imprégnés de douleur, d’amour, de mort. Philippe Herreweghe en restitue à merveille l’atmosphère hallucinée.
Il est né deux mois avant Schubert, en novembre 1796, sa renommée était l’égale de celle de l’auteur de La
Deux cents ans après la « rencontre » de Mendelssohn avec Bach, Christopher Jackson reprend son adaptation de la "Passion selon saint Matthieu". Mais quel dommage d’en avoir écarté certains des plus beaux chants.
La meilleure définition de la musique de Beethoven est peut-être celle de Romain Rolland, dans le livre qu’il lui a consacré en 1903 : « Il se dégage de lui un bonheur de la lutte. »
Ce n’est pas le nom le plus connu de la musique française, et pourtant Florent Schmitt n’a pas traversé l’histoire de la musique en coup de vent.
La soprano lituanienne soulève l’émotion en interprétant les ultimes lieder de de Richard Strauss, accompagnée par le piano intimiste, presque crépusculaire de Markus Hinterhäuser.