À l’heure où l’Europe n’en finit plus de se barricader, des artistes tentent sans relâche de transcender les frontières.

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À l’évocation de Stravinsky, on pense en premier lieu aux partitions nées de sa collaboration avec les Ballets russes de Serge Diaghilev : L’Oiseau de feu, Petrouchka, Le Sacre du printemps, écrites entre 1910 et 1913.

Sous la forme d’un labyrinthe, l’exposition du Centre Pompidou répertorie les phases successives et les obsessions du mouvement, qui a durablement prouvé que « l’œil existe à l’état sauvage ».

La première fois où le champion du monde fut vaincu par l’intelligence artificielle… La série télévisée Rematch retrace cet événement en prenant quelques libertés romanesques. Comment cela s’est-il réellement passé ?

Jusqu’au mois de janvier, « Chroniques », la Biennale consacrée à toutes les formes d’art liées aux technologies, a lieu à Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Arles et Istres.

Au Studio Hébertot, la comédienne Catherine Pietri s’empare des mots de Barbara, tirés de son livre Il était un piano noir, dans lequel elle a révélé toute sa force d’âme.

La guerre civile qui déchira le pays pendant la « décennie noire » des années 1990 inspire à Kamel Daoud un roman à la première personne, autour d’une rescapée du massacre de Had Chekala. Un livre coup de poing, pour faire remonter une mémoire proscrite par la politique de réconciliation nationale.

Cette artiste, à la croisée du cirque, du cinéma, de la danse et du théâtre, parvient à créer, dans Ombres portées, un univers acrobatique autour d’une réflexion aiguë sur la quête d’identité et la construction de soi.
Un papi tueur rongé par Alzheimer qui sauve une femme désespérée ; une mamie en cavale qui se planque dans un mobil-home avec un voyou des beaux quartiers… Chacun à leur manière, Benoît Philippon et Pascale Dietrich racontent des tête-à-tête savoureux, transgénérationnels, foutraques et solidaires.

La pièce mise en scène par Liza Guez s’inspire d’une pratique thérapeutique passant par le corps et par le jeu pour mettre les souffrances psychiques à distance.
Tout juste bachelière, la pianiste monégasque Stella Almondo éblouit par son doigté. Son premier enregistrement est un concentré de romantisme russe, rendant notamment un hommage appuyé au trop méconnu Félix Blumenfeld.